La réunion du 24 juin à l’Élysée avec les partenaires sociaux a permis à l’ UNSA de réaffirmer sa position concernant la nécessaire mobilisation autour d’un objectif commun : maintenir l’emploi pour une relance économique juste.
Les arbitrages présentés concernant les dispositifs d’activité partielle et notamment celui de longue durée, qui entrera en vigueur le 1er juillet, sanctuarise l’obligation de négocier un accord stipulant les engagements en matière d’emplois maintenus, ce qui était une revendication de l’UNSA.
L’articulation avec des licenciements collectifs sera là aussi encadrée par l’accord.
Pour l’UNSA, ce nouveau dispositif de chômage partiel devra être négocié de façon loyale par les entreprises, afin d’éviter les effets d’aubaine.
L’UNSA s’engagera au niveau national dans une démarche tripartite mêlant organisations syndicales, organisations patronales et État.
Nous avons ensemble la responsabilité de nous assurer que les fonds publics concernés sont bien fléchés dans une perspective vertueuse pour maintenir l’emploi, et former les salariés.
Nous avons aussi, partenaires sociaux et État, un rôle de surveillance et le cas échéant de dénonciation de mauvaises pratiques locales.
Le dispositif d’activité partielle de longue durée a pour objectif d’éviter les plans sociaux. Il y a donc urgence à ce que les négociations dans les branches et dans les entreprises soient menées rapidement.
L’UNSA prendra sa part dans les prochaines discussions concernant la mobilisation pour les jeunes. Là aussi il y a urgence pour éviter une fracture générationnelle, pointée par l’UNSA, lors de la rencontre avec le Président de la République.