Bon, vous vous demandez peut-ĂȘtre si câest bien le rĂŽle dâun syndicat de passer du temps sur ce genre de sujet, quand il y a dĂ©jĂ tant Ă faire sur les conditions de travail, le pouvoir dâachat, les effectifs, la pĂ©nibilitĂ©, les salaires. Câest une question lĂ©gitime.
Et la rĂ©ponse est simple : oui, câest notre rĂŽle. Totalement.—ïž
Pourquoi ? Parce que le syndicalisme de 2025, ce nâest plus celui de 2005.
Avant, on allait voir âle syndicalisteâ parce quâil connaissait les articles du Code du travail ou du statut par cĆur. Il faisait peur Ă la hiĂ©rarchie parce quâil avait les bons textes. Mais aujourdâhui, tout le monde a accĂšs aux textes.Les employeurs essaient (souvent) dâĂȘtre rĂ©glo, la documentation est publique, et mĂȘme les IA savent te rĂ©citer lâarticle L.1 du Code du travail.
Alors Ă quoi sert encore un syndicat en 2025 ?
à porter des combats. à défendre des valeurs.
Et ce combat â celui contre les LGBTphobies dans le monde du travail â on doit le porter. Ensemble. Fort. Visiblement.
Bref, si vous voulez le soutien de l’Union RĂ©gionale Interprofessionnelle de l’UNSA pour organiser qqc le 17 mai : un email Ă ur-bfc@unsa.org !

