Lors du Comité Interministériel d’Action Sociale (CIAS) du 30 juin, l’administration a annoncé quelques mesures pour enrayer la sous-consommation budgétaire. Celle-ci est aggravée par la crise sanitaire. L’UNSA Fonction est ambitieuse quant à l’action sociale interministérielle (ASI). Elle considère que ces propositions ne sont pas à la hauteur de la crise actuelle.
La DGAFP propose pour 2020 d’augmenter le budget réservation de logements sociaux de 2 à 3 millions d’euros. 100 à 150 réservations de T2 et T3 seraient ainsi effectuées en Île de France, principalement à Paris intra muros et dans des villes limitrophes. Ils seraient disponibles dès septembre 2020. Le budget des SRIAS serait légèrement augmenté. Les restaurants inter-administratifs bénéficient, depuis le déconfinement, d’une aide à l’équipement de protection des convives.
L’UNSA Fonction Publique estime que 10 millions d’euros ne seraient pas dépensés cette année. Ces mesures sont nécessaires pour les agents, mais insuffisantes pour couvrir l’ensemble de la sous consommation, au bénéfice des agents. Pour cette année 2020, l’UNSA Fonction Publique propose que les bénéficiaires de chèques-vacances voient leur épargne abondée de 30 à 50 €.
La DGAFP envisage pour 2021 d’aligner les barèmes de l’Aide au Maintien à Domicile (AMD) des retraités sur deux du régime général. Les chèques-vacances et l’aide à l’installation des personnels verraient eux aussi leur barèmes d’accès revus à la hausse.
L’UNSA Fonction Publique revendique depuis de nombreuses années ces mesures. Elle estime que c’est un premier pas, mais attend de se voir confirmer ces annonces. Elle rappelle ses demandes pour une évolution de l’ASI à partir de 2021.
L’UNSA Fonction Publique a également demandé qu’une attention particulière aux besoins des agents soit portée en Guyane et à Mayotte, deux départements actuellement très fortement touchés par le Covid-19.
https://www.unsa-fp.org/?Action-sociale-interministerielle-les-demandes-de-l-UNSA-pour-2021