L’UNSA accueille favorablement le passage du congé de paternité à 28 jours. Elle regrette, en revanche, que le nombre de jours obligatoires ne soit pas porté à au moins 14 jours, soit 50 % du nombre total.
Le congé de paternité sera donc bien, désormais, de 28 jours dont 7 obligatoires (contre 14 dont 3 obligatoires jusqu’à présent).
Toutefois, 7 jours, week-end compris, et considérant que le séjour en maternité de la mère dure en moyenne 3 à 5 jours, cela ne laisse que peu de temps pour appréhender une nouvelle organisation familiale et mieux positionner la place du second parent dans le développement de l’enfant.
De ce fait, les inégalités existantes risquent de perdurer entre les pères : un père en emploi précaire prend actuellement moitié moins son congé paternité qu’un fonctionnaire.