Visite médicale de reprise du travail : l’UNSA dénonce une régression pour les salariés
22 mars 2022
Visite médicale de reprise du travail : l’UNSA dénonce une régression pour les salariés
A compter du 31 mars les salariés en arrêt de travail pour une durée inférieure à 60 jours ne bénéficieront plus de la visite médicale de reprise. Alors que la loi du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail est censée lutter contre la désinsertion professionnelle, l’UNSA dénonce une fois encore, une régression pour les salariés.
C’est officiel… Alors qu’il fallait 30 jours d’arrêt de travail pour bénéficier d’une visite de reprise auprès de la médecine du travail, le Gouvernement a décidé de porter ce délai à 60 jours en cas de maladie ou d’accident d’origine non professionnelle.
Pour l’UNSA, il s’agit là d’une régression, qui va à l’encontre de l’Accord national interprofessionnel (ANI) du 9 décembre 2020 et de la loi du 2 août 2021 visant à lutter contre la désinsertion professionnelle.
Après 30 jours d’arrêt maladie d’origine non professionnelle, les salariés pourront toutefois bénéficier – en cas de difficultés – d’une visite de « pré-reprise » organisée à l’initiative du salarié, du médecin traitant, ou des services médicaux de l’Assurance maladie.
Ils pourront également bénéficier d’un rdv de liaison pendant l’arrêt de travail pour préparer leur retour dans l’entreprise et être informer quant aux mesures d’accompagnement qui peuvent être proposées.
L’UNSA craint malheureusement que le caractère non obligatoire de ces deux dispositifs, entrainent une régression des droits des salariés.