mardi 9 mars 2021
Cyber attaques contre les hôpitaux, vol de données médicales en ligne des laboratoires, … Pour l’UNSA, face à la multiplication des attaques, le Dossier Médical Partagé (DMP) doit être le seul outil autorisé à contenir les données médicales non anonymisées des assuré·es.
Comment imaginer que les résultats de vos dernières analyses de sang puissent être en vente sur Internet ? Comment imaginer qu’on puisse divulguer, à votre insu, votre séropositivité ou votre grossesse ? C’est pourtant une réalité, puisque des pirates informatiques ont volé les données de plus de 500 000 patient·e·s d’un réseau de laboratoires français.
Pour l’UNSA, les données de santé sont trop précieuses et intimes pour se retrouver à la merci de réseaux criminels. Et s’il est « normal » que les patient·es puissent aujourd’hui avoir accès à leurs resultats d’examens médicaux via des moyens de communication modernes, il n’en reste pas moins que ces données doivent faire l’objet d’une sécurité toute particulière.
C’est pourquoi l’UNSA enjoint les professionnels de santé et l’Assurance Maladie à trouver les voies et moyens de ne rendre ces données disponibles que via un accès au Dossier Médical Partagé (DMP). Il en va de la préservation de la vie privée des assuré·es, et du bon suivi de leur état de santé par les professionnels dédiés.